Je prends mon café en main.
Il faudrait en faire de même avec ma vie. Que de projets et d'idées non aboutis, à peine entammés, jamais accomplis. Des papiers froissés et bordéliques qui me jonchent le cerveau.
Aaaah, le café est bien chaud, pas brûlant, juste le moment d'après, un peu plus chaud que chaud.
Par exemple, travailler sur ce morceau, "Der Glühende" ("le Brûlant" je crois justement); il serait temps. Appeler Carine, il serait temps. Elle a une patience infinie avec mon mal du téléphone. Ecire cette chanson, cette lettre, aller voir ce musée, cette personne, lire ce livre, cette notice, parler à ces gens, courir, nager, penser plus mais penser moins. Penser mieux quoi.
Cesser d'être triste.
6 commentaires:
Bosser plus pour penser moins. Amen!
Même sa petitesse royale not' prez' n'a pas osé le dire, même s'il y croit. Moi je le fais!
Mais du coup je bosse tout le temps, parceque ça fonctionne.
Et oui c'ets triste mais pas faux, quand on bosse on pense moins ou plus du tout. mais quand on est heureux on devient des imbéciles aussi.
c'est exactement ça!
ca m'en donne même mal à la tête, t'as qu'à voir l'état de mon bureau plein de choses à repousser...
"have to get less feelings"
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(i found your blog because I'm going to come to Strasbourg the next days)
il n'y a pas que la tisane qui est oubliée ... je suis patiente avec ton mal du téléphone parce que j'ai un problème aussi à ce niveau, par contre ma mailite aigüe ne souffre pas l'absence de réponse ! rha j'autosabote le beau compliment que tu m'as fait, mais un compliment ne vaut pas des nouvelles régulières ... snif !
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