vendredi 7 décembre 2007

noeud pap'

Air des cartes (Carmen, Georges Bizet)

je chante; enfin j'essaie de chanter cet air en ce moment, et rontûdjû ça c'est de l'opéra.

tomatito duquende potito

parce qu'ils ont la méga classe

mardi 4 décembre 2007

Music for one apartment and six drummers

Music for one apartment and six drummers
Vidéo envoyée par naly

parce que ça me donne envie de me remettre à la batterie.

manger!


j'aime manger.

lundi 26 novembre 2007

les inatteignables


C'est un peu comme si tout s'arrêtait toujours pour toi. JE n'arrête rien, je demande, je s'ilteuple, j'insiste, je brouillonne le tout. Y'a-t-il une raison de vouloir faire durer les choses éternellement? Même celles qui sont enterrées depuis longtemps? Celles qui ont fini par être inatteignables. Te revoir sourire, par exemple. J'ai l'impression d'avoir perdu ton sourire. Et tout ce qui va de pair.

Maintenant , il faut s'oublier le mal de tripes, faire comme si de rien était, comme si je t'avais oublié pour de vrai. Comme si tu n'étais plus rien pour moi.
Et recommencer.
Demain est un nouveau jour.

Lourdeur


Curieusement, je ne réponds pas aux prémices de l'insupportable réalité de l'être. Que dites- vous de cela? Une onde de choc se répand. Des fourmis m'envahissent le corps. Les battements de mon coeur s'accélèrent puis ralentissent.
C'est la seconde fièvre.

maintenant

29.01.07 My Moon, My Man



Il faut que je trouve un moyen, mais je sais très bien lequel c'est. Le problème est de savoir si je suis prête à pardonnner (oui, avec trois "n", parfaitement) encore une fois toutes les méchancetés (bien basses) que je me suis gentiment laissée administrer dans la tronche par mon cher et tendre.
Qui n'en finit pas de douter, de se poser encore et encore mille questions.
La solution est telle qu'on me la serine, plus je vivrai pour moi ,plus il s'intéressera à moi. Mais tout ce qu'il a dit!! Comment pardonner ça?? Est-ce que je dois penser aux propres horreurs que j'ai proféré? Comment faire pour avaler? Comment on fait pour dire tout ça sans faire faire fuir?
Comment je fais pour vivre sans lui, moi... Retrouver sa vie normale, ou plutôt s'en construire une toute neuve, parce que ça sera plus jamais comme avant. Je veux redormir. Rerire. Comme j'étais mais en mieux alors. Plus épanouie. Plus pleurer tous les jours. Je suis moins attirante qu'il dit. Comment on fait pour casser la gueule aux sales types?

Aveugle d'orgueil pour un jeune homme de vingt ans. Égoïste et capricieux. Que puis- je faire? Hurler? Il n'entend pas. Effacer, sans rien dire? Pleurer? Ça ne le touche plus. Comment faire face à quelqu'un qui se dit désenchanté de vous? Que peut- on bien trouver comme remède à ça.

Demain je ne t'appellerai pas. Ne pas l'appeler. Fini les supplications. Ridicule, demain je vais travailler pour m'occuper l'esprit. Travailler pour ne plus entendre que la musique et non la tristesse qui me cogne la gorge. Quelques pas de danse, se remplir les poumons de musique. Ne vivre pour qu'elle et à travers elle.
Ensuite! Cuisiner! C'est bien je pense à ma tomate et pas à l'autre patate. Un jour j'arriverai à courir, mais pour le moment je fais à manger.

Je ne veux pas penser à toi, ni à l'autre, je veux juste m'occuper de ce merdier de vie. Je veux lire! M'imprégner d'autres histoires que celles qui s'extirpent de mon nombril!
Écrire. A moi, à eux, à n'importe qui. N'importe où. Revoir les gens que j'aime... Ressortir! Rencontrer! Réapprendre à parler à quelqu'un pour la première fois!
Arrêter d'avoir peur de tout et tout le monde, c'est décidé je me relance dans les relations humaines que j'ai fui. Pourquoi? Expos, concerts, cinés,combien de temps ai-je laissé passer sans faire toutes ces choses qui nourrissent l'âme? C'est une chose sur laquelle il n'a pas tort; je dois me sustenter la journée pour enfin dormir la nuit. Mes journées sont remplies de vide. Ce n'est plus acceptable.
Je refuse de me laisser aller à une dépression des sens et de l'âme. Je vais simplement reprendre où j'en étais. Et peut être trouver quelqu'un qui me prêtera meilleure attention.
Retrouver le goût de vie. C'est tout ce qui compte.

Le billet de train


S'il est une chose désagréable, c'est bien de sortir son billet de train retenu au fond de sa poche de jean serré pour rien. C'est frustrant. Comme le fait d'écrire, d'écrire pour rien, pour ne rien dire. Et comme je peux. Pour moi parce que je n'ai pas le talent d'écriture. Mais qu'est-ce qui peut me pousser à vouloir partager ça tout de même? Alors je vais raconter souvent n'importe quoi, pour détendre l'atmosphère. J'aimerai pourtant avoir de vraies choses à dire, mais je veux simplement partager ces petites choses qui font une vie, un jour, un lendemain.

Ah, voilà le contrôleur. Sortir son billet. Expliquer pourquoi il est composté deux fois. Ou ne rien dire du tout. Ou alors dire "Bonjour". Et "Merci". Un sourire faux.
Mon pull sent mauvais malgré le parfum dont je l'ai aspergé. L'odeur du coton qui a mal séché. (Tiens, pourquoi on dit "asperger", est-ce qu'il y a un rapport avec les asperges??) Je peux faire ce que je veux ce pull sentira toujours comme ça. C'est énervant.

Je suis déjà fatiguée. J'ai oublié de prendre mon thé à la maison. L'eau a bouillu pour rien.
Le contrôleur tarde. J'ai mal à la gorge quand j'avale.
Probabilité qu'il y ait une overcard au tableau final ou au flop en %. C'est ce qu'il y a d'écrit sur la feuille de mon voisin. C'est fou, si c'était en coréen, j'aurai pas mieux compris.
Ca pourrait vouloir dire qu'il a peur que son portrait soit un flop, alors il le pourcente pour se faire une idée du désastre. Mais l'overcard?

Ce soir c'est maximum bamboule!

2007



C'est une nouvelle vie qui s'offre à toi. Tiraillée entre une vie facile mais dépendante ou le petit pas en avant qui fera de toi une adulte que tu ne veux pas devenir. Pitié, le choix se résume pas à ça quand même? N'écoute pas trop ce que te disent tous ces gens, tu l'as fait un peu trop souvent.
Alors, qu'est-ce que ça va être? Quand tout le bazar revient à la réalité?

Aujourd'hui est un beau jour ensoleillé. Le 11 janvier, il fait plus de 10°C. Et Strasbourg sourit. Timidement. Certes.